• 10 Place de la Mairie - 01310 BUELLAS

Patrimoine

L'emblème de Buellas

Le Blason

Le blason de BUELLAS est constitué de plusieurs éléments :
LA CROSSE : Elle traduit le pouvoir spirituel de l'Abbé de Tournus sur son abbaye et les curés qui en dépendaient.
LE CHEF : Partie qui domine le blason, porte les armes de l’Abbé de tournus qui disposait de la cure de Buellas.
LE CHAPPE : Se dit de l'écu divisé par deux lignes diagonales jointes au milieu du bord supérieur et qui se termine, l'une au flanc dextre, l'autre au flanc senestre. La chapé du blason de Buellas est allusif à Saint Martin dont le manteau ou chape fut partagé par l'apôtre des Gaules.
L'EPEE : Symbole du pouvoir temporel puisque l'abbé est en quelque sorte seigneur de sa ville
LES COULEURS : Gueules et Or (rouge et jaune) sont les couleurs de la famille de Corgenon qui détenaient la maison forte de Buellas.
SAINT MARTIN : 485 communes en France portent le nom de cet homme au manteau partagé, et près de 3700 églises lui sont dédiées. La vie de Martin est faite de gloire et de piété, de combat et de prière, d'héroïsme et de vertu. Son destin posthume unique et mystérieux de premier non-martyr à être honoré comme Saint est auréolé de légende.
LE LION HERMINE : Il représente les armes de la seigneurie de Bagé qui fit de son fief la première capitale de la Bresse du 9ème eu 13ème siècle
LA POINTE OU SE TROUVE LE LION : Elle peut évoquer la poype de Buellas et le dynamisme de la commune.

Le Blason
L'Eglise

Depuis 994

L'Eglise

L’église est déjà citée en ce lieu au temps des carolingiens, en 994, il y a plus de 1000 ans. Remaniée et restaurée au fil du temps, ce fleuron du roman bressan est notre fierté. Inscrite au patrimoine national, son clocher imposant a failli être sa perte. Dans les années 50, d’importants travaux de consolidation ont été nécessaires.

En 2019, les cloches dont les résonnances heurtaient les oreilles musiciennes sont descendues, réparées en atelier et exposées.

En 2020, elle est mise en valeur par l’éclairage intérieur. Les LED remplacent les halogènes. La valorisation de la charpente et la luminosité pour les fidèles dans la nef conservent les mêmes principes. Les statues, pour la plupart inscrites ou classées, bénéficient d’un éclairage sélectif par des spots spécifiques. Le chœur, la voute et l’abside rayonnent par l’intensité lumineuse.

La refonte des tableaux électriques vieillissants et la nouvelle sécurité incendie mettent ce bâtiment public aux dernières normes en vigueur et améliorent le confort d’utilisation.
Nous sommes fiers de notre patrimoine, ce joyau local qui relie le présent à notre histoire.

Charmeuse et envoutante

La Poype des Fées

Une Poype est une motte Castrale - une butte naturelle ou artificielle - surplombant le terrain environnant et sur laquelle s'installe un habitat médiéval à vocation défensive, conçu pour porter une tour sommitale en bois ou en pierre, dernier refuge du chatelain en cas d'attaque.

Les poypes sont édifiées entre le 10ème et le 13ème siècle, édifices fortifiés destinés à abriter un seigneur et sa suite et la basse-cour pour servir à l’occasion de refuge aux paysans des alentours.
Les mottes appartiennent à la grande famille des « châteaux de terre » du Moyen-Age, demeures ou résidences fortifiées symbolisant une puissance politique éclatée. 

Un château s'appelait castrum ou castellum (s'il est petit). Mais on trouve aussi, particulièrement dans l’Ain et les régions voisines, le curieux terme de poypia, que reprennent aujourd’hui les noms de lieux en poype ou pouape, poëpe ou encore pape, qui apparait par exemple dans Rillieux-la-Pape (Rhône).

La construction est en forme de tronc de cône ou de mamelon pouvant avoir une base de 20 à 30 m et une hauteur de 10 à 12 m, formée par la terre issue du creusement de ses fossés circulaires et édifiée par les serfs du seigneur local.

Aujourd’hui, ces fortifications marquent encore nos paysages ruraux de manière très nette. Leurs traces sont lisibles dans la topographie, le découpage cadastral, les contrastes de végétation ou encore les indices toponymiques.
La région Rhône-Alpes s’est révélée riche en sites fossoyés, qu’il s’agisse d’enceintes, de maisons fortes, ou de mottes castrales, majoritaires en Bresse et Dombes.

La Poype des Fées
La Gare de Corgenon

Souvenir d'antan

La Gare de Corgenon

La ligne de tramway de Bourg-Mail à Frans, et plus tard Villefranche sur Saône, gérée par la Compagnie des Chemins de fer Economiques du Sud-Est puis par la Régie Départementale de Tramways de l'Ain a desservi la gare de Corgenon à partir du 10 février 1898 pour les voyageurs et les marchandises déchargées sur le quai. Et ce jusqu'à la fermeture de la ligne entre 1936 et 1938.

Depuis la gare de Montracol, le tram quittait la route de Bourg pour atténuer la pente de cette voie principale et rejoignait la gare de Corgenon, après une large courbe. Puis il passait au cœur du hameau, s'engageait sur l'actuelle rue du Contour pour éviter la forte déclivité, rejoignait plus à l'est la route principale et la halte de St Denis lès Bourg jusqu’à la gare à Bourg.

La gare de Corgenon, constituée d'une ossature en bois, remplie de briques, se composait d'une salle d'attente et du petit bureau du chef de gare pour la vente des billets au guichet.

Le franchissement du "Contour" était parfois épique, en particulier au retour des jours de marché et foire de Bourg nécessitant la descente du train des voyageurs.

La femme chef de gare de la carte postale s'appelait madame Jouvent.
La sauvegarde et la rénovation de la gare ont été faites en 1997.

Le Poids Public

Le Pont bascule

Le Poids Public est un beau témoignage du passé : en 1853, on s'inquiète à Buellas de la tenue abusive des marchés et foires sur la départementale conduisant à Châtillon et du débordement sur le territoire de Saint-Rémy. Aussi, achète-t-on en 1855, des terrains à Corgenon, suffisamment vastes pour accueillir les marchés hebdomadaires et les douze foires annuelles.

Une plate-forme de pesage est créée avec une fosse à bascule de 2m de large et 1m20m de profond et entourée d'un dallage en pierres de taille, destinée à recevoir tous les véhicules à peser, charrettes… voitures "à vide" pour déterminer les poids de la "tare" puis "à plein" ou inversement alternativement, des diverses marchandises vendues ou achetées, paille, fourrages, animaux….et autres sacs de grain ou de bois. Une petite construction abrite un bureau de 2 m2.

L'ensemble est remis gracieusement à la commune en 1887. Situé à l'entrée des établissements Aligne (négociants en vins), autrefois, et maintenant, rue de la Poste, au relais de Corgenon, il subsiste encore dans son intégralité. La bascule est de marque "Falcot" (Etablissements lyonnais).

Le Pont bascule
Le Lavoir

Un patrimoine du passé

Le Lavoir

Les travaux chemin de l'Alambic en 2021 ont permis de diriger une partie de l'eau dans le Lavoir.

Après une surveillance du niveau de l'eau qui restait assez constant, un aménagement de plantes aquatiques a été opéré par les agents municipaux.

Un écrin de douceur qui continue à être étudié dans son évolution...

retrouvez le passé de la commune au cours de vos promenades.

Les Calvaires

Sept calvaires existaient à Buellas, certains se trouvent encore en place :
1. Le calvaire de Saint Barthélémy
2. Le calvaire des Condamines
3. Le calvaire des Prosts
4. Le calvaire de l'église
5. Le calvaire du cimetière
6. Le calvaire de la vierge
7. Le calvaire du « Trève »

Un article du bulletin communal de 2011 en a fait l’inventaire et vous en trouverez une reproduction dans la base documentaire à la rubrique "divers". Cela vous permettra de les retrouver au cours d’une de vos promenades dans la commune.

Les Calvaires